Roman publié l'année dernière aux États-Unis d'Amérique en Anglais et disponible en Français depuis le début de l'année et traduit par Jean Esch.

Ma plus grosse collection de romans est de Stephen King, je me rappellerai toujours du premier que j'ai eu. J'étais au Leclerc de Châlons dans la section livre où j'attendais que mes parents fassent mes courses, au moment de partir je voulais absolument un livre qui m'intriguais de par sa couverture morbide avec son corbeau, je sentais que j'allais passer à une étape supérieur après le club des cinq et chair de poule, il s'agissait du roman en plusieurs tomes "Le Fléau" (format poche). L'auteur avait déjà écrit plusieurs contes hors de l'horreur comme par exemple avec Le Talisman (co-écrit avec Peter Straub).

L'auteur nous livre l'histoire de Charlie, un ado qui a perdu sa mère très tôt et qui a du prendre soin de son père qui a sombré dans l'alcoolisme. Une rencontre qui change une vie, et le triptyque du personnage propulsé dans un monde qui n'est pas le sien, des fils rouges classiques mais efficaces, ici c'est la rencontre dans la fantaisie aux teintes sombres, ce qui est intéressant c'est que notre protagoniste maitrise les codes et est conscient de la pop culture sans pour autant vomir des clins d'œil forcés. On se sent comme à la maison lors de la lecture, la description de la famille américaine et des situations crues même si on reste loin de l'horreur auquel on pouvait être habitué.

Après ce roman l'hérésie pompeuse d'Horus me tombe des mains, je pense que je vais donner ma chance à Asimov ou juste continuer sur une valeur sûre avec Stephen King.