Il y des drogues qui sont communément acceptées en société, l'une d'elle est le café. C'est une dépendance que j'apprécie tout particulière parce qu'elle me fait sentir comme un petit alchimiste à chaque préparation de café, il m'est possible de rater quand je ne fais pas assez attention, et au contraire, quand je suis la formule à la lettre, c'est un succès et j'ai accès à un délicieux breuvage, car oui, boire du café va au delà de la prise de caféine: c'est avant tout une histoire de goût. Trop acide ? L'extraction est trop faible. Trop amer ? Le café a été trop extrait.

Quand on veut être certains de ne pas se planter, il suffit de faire un bon café infusé dans une cafetière à piston: Le plus difficile est d'attendre que la solution soit prête après au moins 8 bonnes minutes.

Par contre, si vous avez le goût pour l'aventure et que vous aimez gâcher du café trop cher, j'ai ce qu'il vous faut: une machine à espresso. Pourquoi est-ce si facile de rater son café ? Parce qu'il y a plus de paramètres qui rentrent en jeu et qu'il est difficile de les rendre constant.

Comme le dit James Hoffman, ce qui est le plus important pour un espresso ce n'est pas la machine pour faire ses shots mais plutôt le Moulin. C'est ce qui permet d'avoir une mouture homogène assez fine, dans le cas de la sage, le moulin forme des agglomérats qui vont empêcher une bonne extractions. Est-ce que pour autant ça en fait une machine tout en un horrible ? Non.

La Barista Express est du tout en un d'entrée de gamme appréciable. Oui, j'aurai à investir dans un meilleur moulin, mais en attendant je peux tout de même apprécier des espresso rapidement tout en ayant l'impression de jouer au chimiste.